Bien plus que des vœux pieux couchés sur le papier, cette stratégie est un guide: elle montre où la Suisse dispose déjà de structures solides dans le domaine de la paralysie médullaire et où sont les lacunes et besoins. Elle propose neuf champs d'action avec 32 mesures concrètes visant à améliorer la situation au cours des huit prochaines années, par exemple dans le domaine des soins de suivi tout au long de la vie ou de l'intégration professionnelle et sociale.
La stratégie aide la Suisse à respecter ses engagements internationaux, tels que la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, et à atteindre des normes élevées en matière d'inclusion et de rééducation. «La stratégie est plus qu'un plan de santé, c'est un projet de société. Ce n'est que si les responsables politiques, les expert·e·s et les personnes concernées travaillent ensemble que nous parviendrons à une véritable inclusion», a déclaré Heidi Hanselmann.
La stratégie nationale en matière de paralysie médullaire vise à améliorer durablement la qualité de vie, l’autodétermination et la participation sociale des personnes avec une lésion médullaire en Suisse. Elle a été élaborée dans le cadre d’un large processus participatif, avec la contribution active de personnes avec une para- ou tétraplégie, de professionnel·le·s, d’institutions et d’autorités. Elle s’appuie sur des données scientifiques qui ont permis de mettre en évidence les lacunes existantes et les défis du quotidien.
La stratégie nationale est un projet porté en commun par l'Association suisse des centres pour paraplégiques (REHAB Bâle, Clinique universitaire Balgrist Zurich, CRR Sion, CSP Nottwil), la Fondation suisse pour paraplégiques, l'Association suisse des paraplégiques, la Recherche suisse pour paraplégiques. La participation de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et de la Conférence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS) permet d'ancrer la stratégie au niveau national.
Le lancement de la stratégie n'est qu'un premier pas. Il appartient désormais à toutes les parties prenantes d'assumer leurs responsabilités et de franchir ensemble les prochaines étapes pour aboutir à des changements concrets.
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